Longtemps, il portait son administration aux nues parce qu’elle l’avait accueilli lorsqu’il fut un jeune homme plein de fougue et d’ambition pour relever le défi, qu’adulte il s’imposa, de devenir quelqu’un de bien, de réussir à la force de ses bras et prendre l’ascenseur social, jusqu’au changement de cap, à une époque troublée, annonçant le renversement de son opinion sur elle et le renoncement aux idéaux tirés d’une fraternité devenue factice, parce qu’il comprit que la machine n’avait pas renoncé à briser ses rêves et à broyer ses illusions.
Un huit-clos mis en scène à partir d’une manipulation aussi fine que du papier à cigarette, rythmé sur fond de jalousie dominatrice et de faire-valoir d’une insoutenable insolence, dévoilé de manière surprenante avec sagacité et justesse par Richard Zaxelberg, rédacteur littéraire dans une revue alsacienne, et Charlène Freiland, l’assistante de direction de sa maison d’édition, au gré d’une providence en demi-teinte.
Ce que vos lirez dans ce roman est une œuvre de fiction. Tous les noms des personnages et les évènements sont nés de l’imagination de l’auteur ou utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des événements, des lieux, des organisations, des personnes existant ou ayant existé, ne serait que pure coïncidence, indépendante de la volonté de l’auteur.
EXTRAITS DE AU-DESSUS DES TOITS ROUGES
ROMAN - LITTERATURE FRANCAISE
Disponible depuis le 15 octobre 2018 aux Editions de l'Onde, dans toutes les librairies de France, à la librairie Kléber à Strasbourg et RUC à Colmar, dans les espaces culturels LECLERC, U, AUCHAN, FNAC, VIRGIN,
BHV, AMAZON, CHAPITRE, ALAPAGE, DECITRE,
etc.
Prix 17,00 €
ISBN : 978-2-37158-122-7
EAN : 9782371581227
Il y a des histoires difficiles à raconter, pour plusieurs raisons. Elles doivent être portées par des mots qui agissent, dérangent, interpellent. Elle doivent percuter le lecteur et s’énoncer comme elles sont, véridiques, fictionnelles, peu importe, par le récit, la prose, sous la forme d’une romance, d’une intrigue. Cette histoire est particulière, elle dérange, elle interroge. Il en restera quelque chose d’essentiel dans la mémoire du lecteur : une braise sous la cendre prête à s’enflammer.
Ce roman, qui avance comme la lave d’un volcan dont l’explosion ne tient à ce presque rien d’un couvercle sous pression, sonde et trace les solitudes et les rencontres, les manques et les frustrations, les rêves et les ambitions de personnages singuliers, aux destins différents, se questionnant sur la nature humaine et les travers d’un monde clos qui fonctionne, par un entre-soi habilement entretenu, avec ses codes et ses rites.
L’auteur brosse le portrait complexe de Gérard Alexbach qui est soumis à la censure de sa hiérarque Séraphine du Pontmarsant et qui parvient dans le tourbillon d’une affaire louche, et avec la force tranquille d’un caractère germanique, à juguler les tourments d’une société inégalitaire qui se dévoile, à mesure que l’on s’enfonce dans les arcanes du récit, en une rédemption qui le transcende, en une résurrection à l’écriture.