Ils sont revenus, ils sont là, ils m’accompagnent. Ce sont les miens, mes égarés du temps, mes esprits frappeurs, mes anges gardiens.Comme les passeurs de souvenirs, ils mènent mon bateau ivre d’une rive à l’autre sur la surface des eaux calmes, et tumultueuses de ma vie. Ils me font avancer toujours plus loin, jusqu’aux confins de moi. Ils permettent de m’échapper des ténèbres, de tendre mon visage vers la lumière et tracer ma route pour dire les expatriations, les voyages de l’âme et magnifier la nostalgie de mes rêves. Ils m’invitent à regarder mon propre visage dans le miroir du quotidien pour supporter les blessures qu’inflige le temps. Ils veulent que les sourires et les bonheurs dirigent mes évènements vers le haut. Ils sont bribes de vécus, réalités et phantasmes, utopies et espoirs. Ce sont les miens... FH

RIEN QUE LES PROFITS ET PAS D’EMPLOIS A LA CLEF

On devait normalement s’attendre à une attitude responsable des dirigeants d’entreprises pour vaincre une fois pour toute la gangrène du chômage qui sévit depuis des décennies dans notre pays.

Rien n’en a été. On sait que ce n’est pas chose simple. Les 40 milliards d’euro de réduction de charges patronales décidés par nos politiques sont alléchants pour les entreprises. Les engranger sans coup férir est à présent devenu le credo universel du patronat qui veut le beurre et l’argent du beurre. Il suffit d’entendre à cet égard le discours du Medef qui ne cesse de taper sur le gouvernement, sans respecter la parole donnée de créer des emplois en contre partie des aides gouvernementales. La mariée était trop belle. Le divorce n’en est que plus conflictuel et difficile à régler.

Et si l’on nommait des conciliateurs indépendants pour trouver les solutions ? Oui, mais des conciliateurs non issus des sphères politiques ou entrepreneuriales, comme des économistes, universitaires et pourquoi pas philosophes ? ou simplement des hommes et des femmes de terrain qui prôneraient le sens du « pater familias » pour proposer des solutions acceptables de part et d’autre des parties en lice ?

Le pacte de responsabilité mis en œuvre par les pouvoirs publics est donnant-donnant. Devant l’inertie des patrons frappés de dystopisme, enferrés dans une idéologie où règnent l’autocongratulation, le népotisme et la connivence, on ne pourrait que les taxer d’enfants gâtés de la république.

3.12.2014
Franz Hoslaf

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CHRONIQUE DES JOURS ORDINAIRES - Le blog de Franz HOSLAF